La Lombalgie


GUIDE PRATIQUE, RECOMMANDATIONS ET CONSEILS DE NOS MASSEURS-KINÉSITHÉRAPEUTES

 

« Je me suis bloqué(e) le dos », « j’ai mal au dos », « j’ai un tour de rein », « j’ai fait un faux mouvement, je me suis coincé(e) le dos »

CET ARTICLE VOUS CONCERNE SI VOUS RESSENTEZ UNE LOMBALGIE :

  • Une douleur diffuse ou aigüe, faible à intense, permanentes ou récurrente localisée dans le bas du dos (zone lombaire) incluant parfois la zone fessière
  • Que cette douleur ait été déclenchée par une inactivité trop longue, une position maintenue trop longtemps ou par une activité inadaptée (gestes trop répétés, efforts trop importants)

Philosophie et approche

Nous sommes convaincus que votre meilleur thérapeute, c’est vous !

Nous pensons que toute personne a d’abord droit à l’information, afin de comprendre ce qui lui arrive.
Nous souhaitons aussi apporter des conseils, issus de notre expérience de kinésithérapeutes et des situations vécues avec nos patients, en accord avec les dernières recommandations scientifiques.

Nous proposons ici des exercices, des mouvements et des conseils généraux, à essayer par vous-même, à adapter en respectant le traitement mis en place par ailleurs, s’il y en a un.

Les exercices proposés ont une chance de vous aider si vous leur donnez une chance :
Pour être efficace, il s’agit souvent d’être persévérant. Essayer 1 seule fois est rarement suffisant. Les conseils que vous trouverez ici sont accompagnés d’explications importantes, car plus vous comprendrez, mieux vous pourrez agir.

Comprendre, c'est bien.
Agir, c'est très bien !

1

Que puis-je faire ?

Ressenti pendant l’exercice choisi

  • Mieux

    Je continue cet exercice.

  • Pareil

    Je recommence une ou deux fois pour “donner une chance à l’exercice”.

  • Pire

    J’essaye autre chose, et/ou je change de position.

  • Mieux

    Je continue ce nouvel exercice.

  • Pareil

    Je change d’exercice, et/ou je change de position.

  • Pire

    Je change d’exercice, et/ou je change de position.

  • Mieux

    Je continue ce nouvel exercice.

  • Pareil

    Je recommence une ou deux fois pour “donner une chance à l’exercice”.

  • Pire

    Je change d’exercice, et/ou je change de position.

 

Si tout ce que vous essayez n’améliore ni la douleur ni vos sensations de « blocage », consultez un professionnel de santé.

Contre-indications

  • Si les conseils ci-dessous déclenchent une douleur qui diffuse dans une jambe, nous vous conseillons d’interrompre les exercices et d’aller consulter un professionnel de santé.
  • Si après avoir suivi nos conseils, la douleur persiste voire augmente, allez consulter un professionnel de santé.

Précautions

Si les conseils ci-dessous n’améliorent pas vos douleurs ou si les douleurs reviennent rapidement ou plus fort, consultez un Masseur-Kinésithérapeute qui sera en mesure de vous proposer un bilan et de vous aider à aller mieux.

QUELQUES CONSIGNES GÉNÉRALES AVANT DE COMMENCER

Nous vous conseillons de commencer par la position la plus confortable pour vous !
Une fois installé(e) dans cette position, commencez par l’exercice le plus agréable !
Faites un mouvement le plus fluide possible, comme si vous dansiez.
Commencez par faire de petits mouvements puis agrandissez le mouvement au fur et à mesure des répétitions selon votre ressenti. Quelle respiration vous convient le mieux? Vous pouvez expirer en réalisant le mouvement et inspirer en relâchant ou inversement.

Vous trouverez des séquences complètes de routines qui peuvent ponctuer votre journée :

  • > ROUTINE D’EXERCICES DU MATIN
  • > ROUTINE D’EXERCICES DE JOURNÉE SANS MOBILSIT
  • > ROUTINE D’EXERCICES DE JOURNÉE AVEC MOBILSIT
  • > ROUTINE D’EXERCICES DU SOIR

Vous pouvez les adapter à vos besoins et votre ressenti :

  • À chaque exercice proposé, faites autant de répétition que vous souhaitez.
  • N’hésitez pas à remplacer un exercice par un autre que vous trouverez dans les chapitres ci-joint.

A Ce que vous pouvez faire en position allongée

Routine d’exercice du matin pour se lever

Sans matériel

  • Pousser un pied puis l’autre vers le fond de votre lit en gardant les genoux tendus.
  • Placer les coudes au dessus de la tête et pousser les alternativement pour étirer votre dos vers le plafond.
  • Combiner les précédents mouvements en poussant un coude vers le haut en même temps que le pied du même côté pousse vers le fond du lit, étirer en grand un côté puis l’autre.
  • Plier un genou et l’attraper entre les 2 mains pour l’amener vers votre poitrine. Faire la même chose avec la deuxième jambe.
  • Regrouper les 2 genoux à la poitrine et rester dans cette position un petit moment si elle vous fait du bien.
  • Poser vos 2 pieds à plat sur le lit, lever le dos progressivement en vous appuyant sur les pieds, d’abord le bassin, puis le bassin et le milieu du dos puis tout le dos pour vous retrouver en appui sur les épaules.
  • En ponté, poser une fois le côté gauche jusqu’au bassin, remonter, puis poser l’autre côté. Vous pouvez continuer à alterner autant de fois que nécessaire.
  • Revenir en ponté, déplacer le bassin à droite puis poser-le sur le lit, remonter et déplacer-le vers l’autre côté puis poser. Continuer autant de fois que nécessaire en fonction de votre ressenti.
  • Pour se mettre assis au bord du lit, décaler le bassin à l’opposé du bord du lit et tourner sur le côté.
  • En position assise, positionner les mains à la racine des cuisses et pousser sur les cuisses pour se grandir.
  • Revenir dans la position de départ assise et faire rouler votre bassin de droite à gauche et d’avant en arrière.
  • Revenir dans la position de départ assise et lever un bras puis l’autre vers le plafond en allongeant au maximum (exercices des barreaux de l’échelle).
  • Repositionner les mains à la racine des cuisses pour se mettre debout.
Voir plus
Voir plus d'exercices

Les 2 jambes tendues

  • Pousser un pied puis l’autre vers le fond de votre lit, un peu plus loin à chaque fois. Imaginez que vous poussez du sable sous vos talons à chaque mouvement.
  • Tirer sur un bras puis l’autre au-dessus de votre tête, en allongeant un peu plus loin à chaque mouvement. Imaginez que vous attrapez les barreaux d’une échelle, sentez le mouvement qui se prolonge jusque dans vos côtes qui, comme un accordéon, s’ouvrent et se ferment.
  • Prendre appui sur le haut du dos et les pieds pour soulever votre bassin et le décaler sur le côté, poser.
  • Prendre appui sur le haut du dos et les pieds pour soulever une fesse puis l’autre de manière alternative.

Une jambe tendue, l’autre fléchie

  • Sur le dos, un genou fléchi en appui sur le pied, l’autre reste tendu; soulever la fesse en s’appuyant sur un pied. Imaginez que votre dos suit le mouvement d’une vague : soulever d’abord la fesse et la reposer; puis la fesse jusqu’aux côtés et reposer; puis la fesse, les côtes jusqu’à se retrouver en appui sur les épaules puis reposer.
  • En continuité avec l’exercice précédent ou indépendamment: gardez un genou entre vos mains et roulez d’un côté à l’autre, vos bras guident le mouvement de balancement. Profiter de cette position pour amener le genou vers la poitrine, comme précédemment.
  • Profitez de cette position pour amener votre genou vers la poitrine, la tête et le haut du dos restent relâchés au sol. Vous pouvez continuer l’exercice en changeant de jambe fléchie.

Les 2 jambes fléchies

  • En appui sur vos 2 pieds, soulever d’abord le bassin puis reposer, soulever le bassin et le milieu du dos puis reposer; et enfin soulever le bassin, le milieu du dos puis le haut du dos et reposer.
  • En appui sur vos 2 pieds, soulever d’abord le bassin. Dans cette position, fermer la taille d’un côté puis de l’autre. Reposer votre dos au sol.
  • En appui sur vos 2 pieds, soulever le bassin. Dans cette position, glisser votre bassin de droite à gauche, comme s’il était posé sur un banc et que vous glissiez votre bassin dessus.
  • En appui sur vos 2 pieds, soulever le bassin. Dans cette position, laisser tomber une fesse vers le sol sans que l’autre côté ne s’affaisse. Alterner un côté puis l’autre.
  • De la position de départ, amenez un genou vers la poitrine que vous attrapez avec la main du même côté puis amenez le deuxième genou vers la poitrine. Vous pouvez vous aider de vos bras pour tirer les genoux vers la poitrine dans un mouvement souple et sans effort, en prenant soin de garder la tête et le haut du dos au sol. Vous pouvez maintenir la posture quelques instants.

Avec matériel

QUELQUES CONSIGNES GÉNÉRALES AVANT DE COMMENCER

Le Mobilsit doit être gonflé à peu près l’équivalent d’une expiration. Votre Mobilsit a 2 faces: une plane et l’autre avec des picots, positionnez sur le dessus le côté qui est le plus agréable pour vous. Dans le cadre des exercices cités dans ce chapitre, il sera utilisé pour déclencher et faciliter vos mobilités, n’hésitez pas à le retourner si nécessaire ou la gonfler plus ou moins en fonction de votre ressenti…

Mobilsit sous les fesses

  • Les 2 genoux fléchis, mobiliser le bassin sur le Mobilsit dans un sens puis dans l’autre. Commencer par faire des ronds avec le bassin, et pourquoi pas des losanges, des carrés, des rectangles… Rechercher le mouvement qui vous fait du bien. Ce même exercice peut être essayé avec une jambe tendue ou l’autre, ou les 2 jambes tendues en fonction de votre ressenti.

Mobilsit sous les lombaires

  • Les 2 genoux fléchis, rouler le bassin de droite à gauche sur le Mobilsit. Commencer par dessiner des traits avec votre bassin, et pourquoi pas des ronds, des losanges, des carrés, des rectangles… Rechercher le mouvement qui vous fait du bien. Ce même exercice peut être essayé avec une jambe tendue ou l’autre, ou les 2 jambes tendues en fonction de votre ressenti.

Mobilsit sous le thorax

  • Les 2 genoux fléchis, rouler les épaules de droite à gauche sur le Mobilsit. Dessiner des traits de droite à gauche, et pourquoi pas commencer à faire des traits de haut en bas, des ronds, des losanges, des carrés, des rectangles… Recherchez le mouvement qui vous fait du bien. Variantes: Ce même exercice peut être fait avec une jambe tendue ou l’autre, ou les 2 jambes tendues en fonction de votre ressenti.

Mobilsit sous le thorax

  • Les 2 genoux fléchis, allonger un bras puis l’autre derrière votre tête. Imaginer attraper les barreaux d’une échelle, ce mouvement se prolonge jusque dans vos côtes qui comme un accordéon s’ouvrent et se ferment.

B Ce que vous pouvez faire en position assise

Routine d’exercice de journée quand vous êtes resté longtemps assis

Sans matériel

  • Positionner les mains à la racine des cuisses.
  • Serrer une fesse puis l’autre, puis serrer les 2 en même temps pour ensuite relâcher une fesse puis l’autre de manière alternative, puis serrer les 2 en même de manière répétitive.
  • Revenir en position de départ et attraper l’assise de la chaise avec les mains, glisser vos épaules d’un côté à l’autre, les épaules restant parallèles au sol.
  • Revenir en position de départ et s’appuyer sur le dossier, les mains derrière la nuque pour vous étirer en extension. N’hésitez pas à varier la position de votre bassin sur l’assise de la chaise avant de recommencer l’étirement contre le dossier.
  • Se redresser en position de départ puis pivoter pour attraper le dossier de la chaise avec les 2 mains. A l’aide des bras, s’étirer en tournant le regard vers l’arrière. Changer de côté.
  • Se positionner avec la chaise sur le côté, le dossier contre votre flanc gauche, vos 2 mains attrapent le dossier et pousser le dos rond en arrière, les bras vous aident à vous redresser. La main droite reste sur le dossier de la chaise pendant que la main gauche passe par dessus l’oreille pour étirer tout le flanc gauche. Changer de côté.
Voir plus
Voir plus d'exercices

Avec le dossier de votre chaise dans le dos

  • Les mains posées en haut des cuisses, pousser sur les mains pour se grandir. Imaginez que quelqu’un vous tire par un fil situé au dessus de votre tête.
  • Les mains de chaque côté de l’assise de votre chaise, faire glisser les épaules de droite à gauche. Imaginez que vos épaule sont un chariot de machine à écrire et que quelqu’un vous pousse d’un côté à l’autre.
  • Se tourner vers le dossier pour regarder derrière vous, positionner les 2 mains au niveau du dossier de la chaise et étirer le plus loin possible. Regarder derrière vous de plus en plus loin à chaque mouvement.
  • Les mains derrière la tête, s’appuyer sur le dossier de la chaise pour étirer le dos en extension. Lors de l’étirement, en fonction de votre ressenti, ouvrir ou fermer les coudes pour accompagner le mouvement. Varier la position de votre bassin sur l’assise de votre chaise, celà vous permettra de varier la hauteur de l’appui du dossier sur votre colonne et ainsi varier l’étirement.

Avec le dossier de votre chaise sur le côté

  • Glisser le bras du côté du dossier de la chaise derrière le dossier, le bras opposé au dessus de votre tête et s’appuyer sur le dossier de la chaise pour vous étirer; en suivant, la main derrière la tête peut saisir le dossier de la chaise et vous étirer le bras initialement sur le dossier au dessus de la tête.
  • Attraper le dossier avec la main située du côté du dossier et décaler vos épaules à l’opposé en gardant les épaules parallèles au sol.
  • Attraper le dossier de la chaise avec vos 2 mains et étirer dos rond derrière.
  • Se tourner vers le dossier de la chaise et saisir le dossier de part et d’autre avec les mains. Dans cette position, s’étirer en extension. Vous pouvez réaliser cet exercice avec le dossier positionné de l’autre côté.

Avec le dossier de votre chaise devant vous, à cheval sur la chaise

  • Attraper le dossier de la chaise avec les 2 mains, dans cette position pousser dos rond derrière vous, ramener en position neutre puis s’étirer en extension.
  • Poussez sur le côté du dossier de la chaise avec une main pour vous aider à décaler l’épaule du même côté, faire la même chose de l’autre côté.
  • Attraper le dossier de la chaise avec les avant-bras, pousser en arrière le dos rond et s’aider des avant-bras pour se grandir.
  • Attaper le dossier de la chaise avec une main, glisser l’autre derrière la nuque. Dans cette position, décrire des cercles avec le coude dans un sens puis dans l’autre.
  • En décalant vos épaules comme précédemment, trouver le côté le plus facile puis y rester. Dans cette position, alterner dos rond/dos creux.

Rituel de journée quand vous êtes resté longtemps assis avec Mobilsit

Avec matériel

  • Glisser le Mobilsit sur l’assise de la chaise et s’installer au milieu du Mobilsit.
  • Positionner les mains à la racine des cuisses pour vous grandir.
  • Laisser tomber le bassin d’un côté puis de l’autre autant de fois que vous le souhaitez puis d’avant en arrière.
  • Pousser sur les mains pour allonger le dos.
  • Dessiner des ronds avec le bassin, dans un sens puis dans l’autre.
  • Dessiner des 8 avec le bassin
  • Glisser le Mobilist au niveau des lombaires contre le dossier de la chaise.
  • S’appuyer sur le Mobilsit pour étirer le dos en extension, les mains croisées derrière la nuque, les coudes ouverts ou fermés
  • S’appuyer sur le Mobilsit à droite puis à gauche pour masser les lombaires.
  • Monter le Mobilsit plus haut au niveau du dossier et venir étirer le dos en extension, les mains derrière la nuque coudes ouverts ou fermés.
  • Profiter de ce temps d’étirement pour allonger vos bras vers le plafond de manière alternative (attraper les barreaux d’une échelle)
  • Glisser le Mobilsit sous les pieds pour finir, côté picots pour masser la voûte plantaire.
Voir plus
Voir plus d'exercices

Mobilsit sous les fesses

  • Assis au milieu du Mobilsit, positionner les mains en haut des cuisses (ou sur une table devant vous si vous préférez), pousser sur les mains pour se grandir. Une fois la position d’auto agrandissement trouvée, laisser tomber votre bassin de droite à gauche en essayant de garder les épaules immobiles.
  • Dans la même position que l’exercice précédent, laisser tomber le bassin vers l’avant puis vers l’arrière en essayant de garder les épaules fixes.
  • Combiner les 2 exercices précédents en tombant à droite puis à gauche; trouver le côté le plus confortable, celui qui bouge le mieux; rester avec la fesse tombée de ce côté là. Dans cette position, laisser tomber le bassin d’avant en arrière.
  • Une fois ces mobilisation effectuées, reprendre la position de départ au centre du Mobilsit pour s’autograndir de manière répétée en poussant sur les mains situées à la racine des cuisses avant de se redresser.
  • Comme précédemment, trouver le côté qui tombe le plus facile. Tomber de ce côté là en partant en diagonale vers l’avant puis vers l’arrière.

Mobilsit dans le bas du dos

  • Positionner les mains en haut des cuisses et pousser sur les mains pour se grandir. Dans cette position, pousser sur le Mobilisit avec le dos de droite à gauche. Commencer avec une petite poussée et augmenter l’intensité au fur et à mesure des répétitions en fonction de votre ressenti.

Mobilsit dans le haut du dos

  • Les mains derrière la tête, s’appuyer sur le Mobilsit situé sur le dossier de la chaise pour étirer le dos en extension. Lorsque vous réalisez votre étirement en extension, vos coudes s’ouvrent ou se ferment, en fonction de votre ressenti, pour accompagner le mouvement. N’hésitez pas à varier la hauteur du Mobilsit sur le dossier et la position de votre bassin sur l’assise de votre chaise, pour varier l’étirement.

C Ce que vous pouvez faire avec un ballon Activ'ball

QUELQUES CONSIGNES GÉNÉRALES AVANT DE COMMENCER LES EXERCICES AVEC UN BALLON ACTIV’BALL

La bonne taille de ballon: quand vous êtes assis sur le ballon les 2 pieds devant vous, l’angle entre votre buste et vos cuisses doit être de 110-120°. Vous devez sentir que votre ballon est ferme sous vos fesses
Pour vous asseoir sur votre ballon: Positionnez les lignes parallèles au sol, asseyez-vous en avant du centre du ballon, les 2 pieds écartés d’à peu près 20cm, les genoux au dessus des pieds et les mains en haut des cuisses. Vous pouvez vous servir de vos mains pour vous aider à vous grandir. Avant de commencer, vérifier que vous puissiez vous laisser glisser à l’arrière du ballon en ouvrant les 2 jambes en cas de déséquilibre. Si vous n’êtes pas rassuré, n’hésitez pas à vous mettre face à une table pour vous tenir ou de vous positionner avec un mur derrière vous.

Routine d’exercice du soir

  • Rouler le ballon de droite à gauche en montant les fesses d’un côté et de l’autre.
  • Revenir au milieu et rouler le ballon d’avant en arrière comme si vous deviez passer le bassin sous une barre.
  • Revenir au centre, pousser sur les jambes pour allonger le dos vers le plafond en même temps que les mains poussent vers le sol pour garder vos cuisses contre le ballon.
  • Revenir au centre, rouler de droite à gauche le bassin en faisant rouler votre ballon d’avant en arrière, comme si vous balayiez.
  • Revenir au centre, rouler d’avant en arrière le bassin en faisant rouler votre ballon de droite à gauche, comme si vous ratissiez.
  • Revenir au centre et reprendre l’exercice d’agrandissement de votre colonne en intensifiant le rebond.
  • Revenir au centre et faire des ronds avec le ballon dans un sens puis dans l’autre.
  • Avancer les pieds pour descendre vers le sol jusqu’à positionner le bassin dans le vide, le ballon dans le dos. Dans cette position, pousser sur les mains vers le bas pour étirer la colonne.
  • S’allonger sur le ballon, les bras derrière la tête.
  • Revenir s’asseoir sur le ballon et continuer de rouler en arrière en écartant les jambes pour s’allonger ballon sous le ventre. Rester dans cette position autant de temps que ça vous fait du bien.
Voir plus
Voir plus d'exercices

Assis sur votre ballon

  • Rouler le ballon avec votre bassin d’avant en arrière en essayant de ne pas bouger vos épaules. Pour rouler vers l’avant, imaginez que vous avez une barre au niveau de votre nombril et que votre bassin veut passer en dessous. Pour rouler vers l’arrière, imaginez que quelqu’un vous attrape par la ceinture dans votre dos et vous tire vers le haut.
  • Rouler votre ballon de droite à gauche en essayant de garder vos épaules fixes. Lever la fesse d’un côté puis de l’autre, en ayant l’intention de rapprocher votre hanche de vos côtes d’un côté puis de l’autre.
  • De la même manière que l’exercice précédent, rouler le ballon de droite à gauche; trouver de quel côté le ballon roule le mieux et rester de ce côté là, faire ensuite rouler le ballon d’avant en arrière avec les mêmes consignes que sur le premier exercice.
  • Une fois ces mobilisations effectuées, revenez dans la position de départ au centre du ballon pour vous autograndir en poussant sur vos mains situées à la racine des cuisses.
  • Rouler le ballon de droite à gauche en gardant le bassin parallèle au sol. (TSL)

Votre ballon dans le dos

Pour positionner votre ballon dans le dos :
Faites rouler votre ballon en avançant vos pieds de manière à ce que le ballon soit positionné au niveau du haut de votre dos, votre bassin libre. Positionnez vos mains en haut des cuisses. Vous pouvez éventuellement positionner le ballon contre le mur si vous n’êtes pas rassurés.

  • Pousser sur les bras pour allonger le dos vers le bas, le haut du dos reste fixé sur le ballon.
  • Une fois le dos allongé, comme précédemment, bouger le bassin d’avant en arrière en gardant la colonne la plus longue possible.
  • Dans le même allongement de la colonne que précédemment, bouger le bassin de droite à gauche avec l’intention de fermer la taille d’un côté puis de l’autre.
  • Pousser sur les jambes pour faire rouler le ballon en arrière et s’allonger sur le ballon en extension, les bras derrière vous (bras tendus ou mains derrière la tête). Rester dans cette position tant qu’elle vous fait du bien. Pour revenir, ramener les bras puis plier les genoux.

D Ce que vous pouvez faire en position debout

QUELQUES CONSIGNES GÉNÉRALES AVANT DE DÉMARRER

Garder les pieds parallèles, écartés de la largeur de votre bassin. (à peu près 20cm) Positionner les bras le long du corps ou les mains sur une table si vous vous sentez plus à l’aise. Essayer de garder l’intention d’allonger votre colonne vers le plafond comme si quelqu’un vous tirait par un fil situé au sommet de votre crâne.

 

  • Les 2 genoux fléchis, tendre un genou puis l’autre en laissant monter le bassin, essayer de garder les épaules fixes.
  • Debout les 2 genoux tendus, plier les genoux l’un après l’autre en laissant tomber la fesse du côté du genou qui se plie, sans décoller le talon du sol; essayer de ne pas bouger les épaules.
  • L’exercice précédent peut être fait dans une autre position de départ: les mains sur une chaise (ou sur un table) positionnée devant vous, reculer les pieds pour allonger le dos. La position des pieds par rapport à la chaise (ou la table) est fonction de votre ressenti, trouver l’allongement le plus confortable pour vous. Commencer avec les 2 genoux tendus, fléchissez en un puis l’autre.
  • Lever les bras vers le plafond et étirer un bras puis sur l’autre de manière alternative, comme si vous deviez monter à une échelle. Éventuellement, monter sur la pointe des pieds pour accompagner votre mouvement.
  • Glisser les mains le long des jambes pour essayer d’atteindre le sol puis se redresser en pliant les genoux au préalable. En position de départ, glisser les mains derrière le bassin et s’étirer en arrière. Respecter ses limites quelles qu’elles soient, trouver l’amplitude du mouvement qui est confortable.
  • La marche reste, souvent, le meilleur moyen de mobiliser votre colonne vertébrale en douceur. Comme vous pouvez le voir sur la vidéo, l’alternance des appuis d’un pied à l’autre permet de mobiliser les tissus (muscles, ligaments, tendons, disque…) qui composent votre colonne de manière douce et répétée. Cependant restez à l’écoute de vos sensations, si lors de la marche vous sentez que vos douleurs reviennent voire s’accentuent, c’est que pour l’instant vous devez vous arrêter là. Vous pourrez recommencer demain et peut être aller plus loin…

Dans cette liste non exhaustive, choisissez un exercice qui vous fait du bien, variez...

2

Qu’est-ce qu’une lombalgie ?

La lombalgie est une douleur de la région lombaire (en bas du dos).
La lombalgie dite “simple” ou “commune” est une douleur pouvant répondre à la souffrance des tissus (tendons, ligaments, muscles,…) qui composent la colonne lombaire. Ces douleurs peuvent être accompagnées de sensation de blocage, de difficulté à bouger, de fatigue…

Il existe 3 types de lombalgies communes selon l’évolution de la douleur

Lombalgie aiguë

épisode douloureux qui dure moins d’une semaine. La lombalgie “aigüe” (brusque) n’est pas forcément en lien avec une douleur “aiguë” (intense).

Lombalgie récidivante

récidive de lombalgie aiguë dans les 12 mois, elle est considérée comme une lombalgie à risque de chronicisation.

Lombalgie chronique

la douleur est installée depuis au moins 3 mois.

Quels sont les facteurs de risque de la lombalgie “aiguë”

L’ÂGE

LE MANQUE D’ACTIVITÉ ET LA SÉDENTARITÉ

LES CONTRAINTES PHYSIQUES LIÉES AUX ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES OU PERSONNELLES :
stations statiques prolongées (position assise ou debout), chutes, les vibrations, les contraintes mécaniques répétées.

3

Pourquoi j’ai mal ?

La douleur est décrite comme “ une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire réelle ou décrite comme telle “ (IASP: association internationale pour l’étude de la douleur).
En clair: “la douleur, c’est votre cerveau qui vous dit qu’il pense qu’il y a danger” (Paul Ingraham) mais, qui ne dit rien de la raison de la sensation douloureuse. C’est un signal spécifique du mécanisme de la douleur qui s’active lorsque le cerveau pense que des tissus (muscles, organe, peau…) sont menacés et qu’il est nécessaire que le corps réagisse. La réaction de votre corps sera différente selon votre histoire, votre culture, vos émotions, votre apprentissage, votre mouvement…
Le cerveau prend en compte toutes ces données pour amener une réaction la plus adaptée au danger ressenti. Dans le cadre de la lombalgie, cette douleur est située en bas du dos, elle peut entraîner des réactions de protection diverses telles que : contractures musculaires, positions antalgique (de moindre douleur), fatigue…

Dans 90% des cas, les lombalgies sont dites COMMUNES, c’est à dire que la douleur ressentie est l’expression d’une surcharge momentanée des structures due à une colonne trop sollicitée ou pas assez entraînée, c’est TROP : trop répétitif, trop lourd, trop vite, trop souvent, trop raide, trop tendu, trop mou, trop stressé…
Votre colonne vertébrale est naturellement capable de s’adapter aux efforts qui lui sont demandés quotidiennement. Pour qu’elle puisse supporter des contraintes inhabituelles, il faut donc l’entraîner PROGRESSIVEMENT et RÉGULIÈREMENT.
Dans quelques cas, cette douleur peut être l’expression d’autres lésions ou maladie générale. S’il existe en parallèle de cette douleur de la fièvre, un amaigrissement; si les douleurs sont nocturnes ; si la douleur augmente avec le temps ; n’hésitez pas à aller consulter un professionnel de santé qui pourra vous renseigner.

4

Comment peut évoluer la lombalgie ?

Dans 90 % des cas, un épisode de lombalgie va se résoudre spontanément dans les 6 semaines.

Dans certaines situations, la lombalgie peut récidiver, voire devenir chronique (concerne seulement 3 à 6% des cas). Il est intéressant de comprendre que la douleur chronique est différente de la douleur aiguë dont nous parlions plus haut (cf chap.3). La douleur chronique n’a rien à voir avec les tissus physiques (organes, muscles, os…) qui, en moyenne, au-delà de 3 mois sont réparés. “Il est désormais bien établi que les douleurs persistantes sont dues à un système nerveux sensibilisé. En d’autres termes, le système d’alarme du corps reste en mode danger une fois les tissus réparés” (A.Louw). Si nous recevons de nombreux signaux de “danger”, notre cerveau devient beaucoup plus sensible et se demande “suis-je en sécurité?”.

Quels sont, donc, les facteurs de risque de passage à la chronicité ?

La récidive d’un épisode aigü

(mémoire de la douleur)

Les facteurs psychosociaux

les difficultés rencontrés dans l’environnement professionnel (insatisfaction, conditions de travail, absence d’action de prévention…), les facteurs émotionnels (stress, dépression…)

Les comportements inappropriés suite au premier épisode

manque d’autonomie dans le traitement mis en place, diminution d’activité physique, sédentarité, longueur de la durée de l’arrêt de travail…

Mais “chronique” ne signifie pas pour toujours !

La bonne nouvelle c’est que votre cerveau peut aussi devenir beaucoup plus sensible aux signaux “positifs” permettant de “désapprendre” la douleur.

Vous pouvez explorer plusieurs pistes

  • prendre le temps d’écouter des zones de votre corps non douloureuses.
  • prendre le temps de se masser des endroits de notre corps que nous percevons peu (pieds, mains, ventre…).
  • prendre le temps de bouger progressivement et régulièrement pour réapprendre à faire les gestes quotidiens sans douleur. “Une exposition graduelle demande souvent de l’inventivité pour trouver des façons alternatives de réaliser sans douleur un mouvement qui est habituellement douloureux (…) Cela apporte de bonnes nouvelles au cerveau” (T.Hargrove)
Pour aller plus loin...
Risques lombalgie

Prenez votre dos en main dès l’apparition du premier épisode douloureux, bougez de manière créative et non douloureuse !

5

Pourquoi le bon traitement c’est le mouvement ?

Ce que l’on sait

> En ce qui concerne la douleur : on sait que les mouvements répétés et variés, les activités agréables, les gestes ré-appris sans douleur… permettent de diminuer le signal douloureux ressenti au niveau du cerveau (cf chapitre 4)

> En ce qui concerne les structures anatomiques : les cellules qui composent notre corps s’adaptent aux contraintes qu’elles subissent et aux mouvements; elles se transforment en fonction des signaux mécaniques qu’elles reçoivent (c’est ce que l’on appelle la mécanotransduction) : si vous vous étirez régulièrement, les cellules musculaires deviendront de plus en plus élastiques; si vous lisez la nuit, vos yeux s’habituent à l’obscurité… Ce qui donne à notre corps une formidable capacité d’adaptation. En ce qui concerne votre dos, si vous bouger de manière régulière, avec des mouvements amples et fluides, vos structures s’adapteront au mieux à redevenir “fonctionnelles”.

> de nombreuses études ont montré que pour la lombalgie, la rééducation donnant priorité à la récupération de la fonction (récupération de la force, de la souplesse, de la coordination…) avec des exercices spécifiques, sont plus rapide et plus efficaces sur du long terme que les traitements où l’on ne prend en compte que la douleur avec la mise en place de traitement antalgiques spécifiques (massages, médicaments, électrothérapie…).

En conclusion

  • chaque mouvement est l’occasion d’entretenir vos tissus (muscles, ligaments, cartilages…), ils se renouvelleront à l’image des mouvements que vous réaliserez.
  • chaque respiration est l’occasion d’oxygéner chaque cellule.
  • chaque temps actif est l’occasion d’entretenir et d’améliorer votre capital osseux et musculaire.

Recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS)

  • L’exercice physique est le traitement principal permettant une évolution favorable de la lombalgie.
  • La réalisation d’exercices thérapeutiques adaptés à la situation clinique, enseignée par un kinésithérapeute, puis poursuivie à domicile, est recommandée chez les patients présentant une lombalgie chronique ou à risque de chronicité.
  • La réalisation de kinésithérapie doit faire appel à la participation active du patient.
  • Le kinésithérapeute participe à l’éducation du patient (réassurance, lutte contre les peurs et croyances erronées, sensibilisation aux bienfaits de l’activité physique) dans le cadre d’une prise en charge bio-psycho-sociale.
  • Les thérapies passives ne doivent pas être utilisées isolément car elles n’ont aucune efficacité sur l’évolution de la lombalgie.
  • Les ultrasons et les tractions lombaires ne sont pas recommandés.

Extraits des recommandations de la Haute autorité de santé :
“Aucun médicament antalgique n’a prouvé d’efficacité à moyen terme sur l’évolution d’une poussée aiguë de lombalgie. A court terme, (…)la prise en charge antalgique (…) (paracétamol et anti-inflammatoire non stéroïdiens), peut être mise en place pour la gestion des accès douloureux”.
En clair, les médicaments antalgiques vont diminuer votre douleur à court terme, ce qui peut permettre de gérer un épisode de douleur aigüe, mais ce n’est pas une solution sur du long terme.

Lombalgie et traitement médicamenteux

La douleur est un signal indispensable, elle permet à notre cerveau d’évaluer une situation de “danger” et elle est modulée en fonction de la “gravité du danger”.
Si vous vous tordez la cheville, une douleur immédiate peut apparaître vous permettant de prendre une décision quant à la suite: Je n’ai plus mal après quelques secondes, je continue mon chemin… je pense: “c’est ok”…
La douleur me paraît gérable, j’essaye de marcher pour voir… ça s’améliore… je continue mon chemin…je pense: “peut être une petite entorse”…
La douleur est importante, j’essaie de marcher pour voir, la douleur s’aggrave… mon corps m’indique que la mobilisation de ma cheville à tendance à aggraver le problème… j’arrête pour l’instant de mobiliser la cheville. je pense “peut être une grosse entorse avec arrachement”…
Si vous commencez par masquer le signal douloureux par la prise de médicaments, vous vous privez d’une information précieuse. En première intention, remettez vous en mouvement et appréciez l’évolution de votre douleur suite à ces différentes mobilisations.
Ceci dit, cette douleur est à prendre en considération quant au retentissement qu’elle peut avoir dans votre quotidien: si elle devient envahissante, qu’elle vous empêche, qu’elle vous freine, prenez rendez-vous avec votre médecin qui saura juger du besoin de vous prescrire un traitement médicamenteux.

Lombalgie et infiltration

L’infiltration est un traitement qui permet d’injecter un antalgique de manière ciblée sur un territoire précis.
En clair, les infiltrations ne sont pas recommandées en première intention; elle peuvent être envisagées si, au préalable, toutes les méthodes non invasives ont été essayées, que l’on ne décèle aucune contre-indication anatomique aux imageries et avec accord du patient préalablement informé des risques et des effets limités de cette intervention.

Extraits des recommandations de la Haute autorité de santé :
“Il n’y a généralement pas d’indication à réaliser des infiltrations épidurales dans les lombalgies sans radiculalgie. Une infiltration épidurale peut être envisagée pour une douleur radiculaire persistante et sévère malgré un traitement médical bien conduit, si possible après réalisation d’une imagerie en coupes, et dans le cadre d’une décision partagée avec le patient compte tenu des risques et de l’efficacité limitée des infiltrations.”

Extraits des recommandations de la Haute autorité de santé :
En cas d’échec de la prise en charge multidisciplinaire, un avis chirurgical peut être envisagé au cas par cas. La démarche suivante est recommandée :
• une évaluation du patient avant d’envisager un geste chirurgical pour s’assurer qu’il s’agisse toujours d’une lombalgie chronique dégénérative ;
• une évaluation multidimensionnelle du patient qui prend en compte le parcours du patient, notamment l’avis diagnostique du rhumatologue ou du médecin de médecine physique et de réadaptation et le contexte socioprofessionnel ;
• une information du patient sur les options thérapeutiques disponibles dans le cadre d’une décision médicale partagée. Un programme multidisciplinaire avec rééducation intensive et prise en charge cognitive est une option thérapeutique ;
• une information du patient sur les risques de la chirurgie (cf. tableau 53) et sur le résultat attendu en lui précisant que celui-ci ne sera pas toujours optimal (défini comme douleur minimale ou absente, prise d’antalgique occasionnelle ou discontinue, retour à un niveau de fonction élevé).”

Lombalgie et chirurgie

En clair, la chirurgie n’est recommandée que dans un cadre très précis, après évaluation par plusieurs professionnels de santé et avec accord préalable du patient préalablement informé des risques de la chirurgie et des éventuels bénéfices attendus.

6

Comment fonctionne la colonne lombaire ?

Ce que l’on sait

La colonne lombaire est composée de 5 vertèbres, situées entre les vertèbres dorsales et le sacrum. Le sacrum étant l’os postérieur du bassin. Pour mieux comprendre comment fonctionne la partie lombaire de la colonne vertébrale, il est intéressant de voir comment la colonne vertébrale est structurée.

 

Si l’on regarde cette colonne de profil, comme sur le schéma ci-dessus (et tel qu’on peut le voir sur les radios), elle est naturellement lordosée c’est à dire “cambrée”, “creusée”.

 

Si on regarde de plus près la morphologie de ces vertèbres lombaires:
le corps vertébral (partie à l’avant de la moëlle épinière) est massif d’autant plus que les vertèbres sont près du bassin. Ce corps vertébral permet de “porter” les vertèbres situées au dessus.
le disque intervertébral (partie située entre les 2 corps vertébraux) est épais. Ce disque participe à la mobilité des corps vertébraux entre eux, il est d’autant plus épais que la zone est mobile.
Ces spécificités structurelles permettent à la colonne lombaire de bouger dans plusieurs directions: Flexion/extension (dos rond, dos creux), inclinaisons (bassin monte d’un côté ou descend), rotations (le bassin tourne) et translation (bassin se déplace sur le côté en restant parallèle au sol).

Pour aller plus loin...
Vidéo 3D d'une vertèbre

Pour consulter un kinésithérapeute formé à la méthode Ecole du Dos Mail14, consultez notre annuaire

7

Quand faut-il consulter ?

Nous avons rédigé cet article pour résoudre un grand nombre de situations ou de douleurs qui sont souvent simples et de courte durée. Cependant, nos recommandations et nos exercices ne peuvent pas remplacer une consultation avec un professionnel de santé qui sera vous accompagner pour adapter le traitement à votre situation si nécessaire.

Si nos conseils n’ont pas été suffisants pour régler vos problèmes et/ou que vous ressentez les « symptômes » suivants, nous vous conseillons de consulter un professionnel de santé (Médecin, Masseurs Kinésithérapeute…) :

  • Si malgré les mouvements réalisés vos douleurs ne s’améliorent pas voire s’aggravent.
  • Si vous avez des signes neurologiques : troubles de la sensibilité, paralysies, difficultés à uriner.
  • Si la douleur a été provoquée par un traumatisme important.
  • S’il existe des signes évocateurs de pathologies générales : perte de poids importante, fièvre, antécédent de cancer.

TROUVER UN MASSEUR KINÉSITHÉRAPEUTE FORMÉ ÉCOLE DU DOS PRÈS DE CHEZ VOUS

8

Comment puis-je prévenir une récidive ?

La majorité des personnes ayant souffert d’épisodes de lombalgie aiguë retrouvent une vie normale après l’épisode douloureux.
Pour maximiser vos chances, vous pouvez agir et éviter un nouvel épisode douloureux en suivant ces conseils :

  • Pratiquez une activité physique régulière idéalement quotidienne, sinon au moins 3 fois par semaine.
  • Fixez-vous des objectifs accessibles : n’allez pas jusqu’à l’épuisement, vous devez finir en vous disant que vous auriez pu continuer sans problème.
  • Modifiez quelques habitudes de vie simples : privilégiez les déplacements à pied ou à vélo, montez les escaliers plutôt que de prendre l’ascenseur…devenez un sportif opportuniste.
  • Réévaluez vos limites sans cesse : progresser en douceur, que ce soit sur le temps accordé, la fréquence ou l’intensité de l’activité.

En pratique

Vous pouvez commencer par marcher régulièrement en essayant de déterminer une distance convenable pour vous, pour évaluer cette distance : quand vous marchez votre douleur ne doit pas s’accentuer et quand vous avez fini de marcher vous devez sentir que vous auriez pu continuer sans problème. Au fur et à mesure des jours et des semaines allez plus loin, ou peut être plus vite, ou peut être alternez des temps de marche et des temps de course…
Si vous souhaitez avoir une activité physique adaptée et encadrée par un professionnel de santé formé aux techniques Ecole du dos Mail14, nous vous invitons à consulter l’annuaire

Pour aller plus loin...
Lombalgie : que faire ?

TROUVER UN MASSEUR KINÉSITHÉRAPEUTE FORMÉ ÉCOLE DU DOS PRÈS DE CHEZ VOUS